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 [Libre] Le pianiste fou

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AuteurMessage
Maugrey Tolz

Maugrey Tolz


Messages : 31

[Libre] Le pianiste fou Empty
MessageSujet: [Libre] Le pianiste fou   [Libre] Le pianiste fou Icon_minitimeLun 7 Fév - 15:42


    Nom: Le pianite fou

    Lieu: Londre

    Rang: C

    Nombre de personnage: Non-limité

    Objectif: Assassiner Atticus

    Scénario:
    Un homme est venu vous voir alors que vous buviez au bar. Il a promené son regard sur vous et vous a dit : « Vous pouvez m'aidez ? » Vous l'avez soupçonné, vous l'avez méprisé, vous l'avez ignoré, mais il insiste. « J'ai besoin d'aide. » Alors vous lui demandez d'un air désintéressé : « Pour quoi ? » Et lui répond cette longue fable, triste et sérieux :

    - Je n'avais rien fait, mais il venu me voir, voyez vous. C'est la mort, c'est la loi, et c'est alors qu'il m'a volé mon âme, mon amour. J'ai une femme, voyez, elle s'appelle Misette.

    L'homme commence à pleurer.

    - Et alors cet escroc, a vidé ma maison, a prit mon amour. Vous comprenez ? Il a prit Misette !

    Dit-il en criard. Il était soûl, le barman lui offre un stout, qu'il boit tout de suite, ce qui vous indique que c'est un habitué. Vous trouvez cela peu amusant, et vous vous levez. Alors l'homme triste dit, presqu'en chantant comme un refrain, un triste couplet.

    - Oubliez ce que je viens de dire. Le chasseur de femme passera bien pour vous ! C'est un égoïste, qui ne rêve qu'à lui, qui opprime vôtre amour et rempli votre corps d'inquiétude qui donnent le grison. Il vous trouvera et fera de vous son pantin, sa marionnette. Il vous mettra dans la caboche, des idées et des fous, il vous emballera, et vous deviendrez son pantin, sa marionnette. Vous en reviendrez crevé de mirages, troué d'un cœur joyeux tombé loyal par le paluche de cet homme opportuniste. Vous n'y comprendrez rien et vous y ferez votre vie dans ce soleil, les années passeront et vous vous chanterez ce refrain que rien n'est fatal. Vous serez inerte dans la joie, vous serez déçu dans l'ailleurs. On vous travaillera et on vous sculptera une image fausse de vous, vous prendrez un bout de chagrin et en ferez une montagne de joie. Vous serez amoureux, vous n'aurez rien de tout sauf ce bonheur, et finalement, finalement... vous mettrez le collier vous même, et ne pourrez plus l'enlever.

    L'homme se leva et alla au piano droit du bar et joua merveilleusement bien. C'était impressionnant, c'était un fou. Vous vous tournez vers le barman et dites : « C'est le pianiste ? » Le barman vous dit oui de la tête en souriant, habitué de la scène.

    - Son histoire, c'était du pipo ?

    - Non...

    Le barman met ses coudes sur le bar et vous dit en chuchotant, en regardant d'un coin de l'œil le pianiste.

    - Voyez-vous, il existe des gens par ici, des fous manipulés, qui vouent un culte à un certain Memnon, soit disant Dieu de la bonté. Une sorte de secte... Ces gens ont un temple qu'ils ont construit dans une échoppe, sur une ruelle pas loin d'ici. Le pianiste, George, fût de cette secte avant, il y entra pour une histoire d'argent, simplement. Mais le chef de cette religion n'est qu'un fourbe, non seulement il lui a prit son argent, mais sa femme et sa maison aussi. Que voulez-vous... quand on se sent coincé, on a pas les idées clair, et George a signé tout les contrats comme un petit mouton devant le grand et éloquent berger. Le chef a tellement abusé de lui, il sût se montré si bien intrusif, que ça l'a rendu fou. C'est un vrai démon, il se nomme Atticus.

    Vous l'écoutez et prenez en pitié le pianiste. C'est alors que le pianiste tourne sa tête vers vous et dit, en souriant et tout naturellement : « Alors, vous m'aidez ? »

    Récompense: Un artefact magique.
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